mercredi 30 janvier 2013

Atelier du 17 janvier 2013


Où il s'agissait d'expliquer a son personnage sa scène :

 




C’est l’été, le ciel de Paris s’est habillé d’une nuit claire. La ville ronronne et tu respires son air tiède et vicié qui te tue, qui te ronge.

Rue Linné, tu te diriges vers une bouche de métro. Tes semelles claquent sur le trottoir encombré de badauds plantés à l’entrée des bistrots qui clopent leur mégots. Tu ne les vois pas car tes pensées ne suivent pas tes chaussures, elles vagabondent sur le visage de Jamila, réchauffé par le soleil de son regard noir.
Mais il faut te faire une raison, elle ne reviendras pas.

La semaine dernière, elle t’a enlevé ton passé comme un vieux manteau sale et abîmé. Ces souvenirs que tu croyais heureux étaient pour elle désastreux. Elle te l’a dit, elle n’a plus d’amour pour toi, elle ne sais pas pourquoi mais tes baisers sont devenus amère et tes caresses rugueuses. Toi, tu penses à elle tout le temps en maudissant son absence dans le silence de ton appartement. Tu ne comprends pas que ton amour ne suffise pas. Tu es seul dans un monde devenu sombre, parcouru d’ombres. Ta vie est sans éclat, les rues roulent sous tes pas et te conduisent presque malgré toi, vers ce métro que vous aviez l’habitude d’emprunter.

Comme l’autre jour où tu étais entré dans cette brasserie place de Clichy. Vous aviez coutume d’y déjeuner sur le pouce avant d’aller au ciné. Le patron t’avait reconnu: “ Ah, mais c’est nos amoureux ! On attend mademoiselle ?”  Ta gorge et ton coeur s’étaient serrés, c’était physiquement douloureux, et l’eau de tes yeux bleu avait bien failli déborder sur tes joues blême. Oui, on l’attends, mais elle ne reviendra pas.

Peut-être as tu approché le soleil de trop près et tes ailes sont-elles brûlées ? Alors tu tombes, tu tombes inexorablement, tu sombres, tu te gâtes, tu pourris jusqu’au moment où son regard s’étreindra des yeux de ta mémoire. Alors tout sera fini…tout est déjà fini !




Tu ne t’en ais pas aperçu mais tu descends les marches de la station Jussieu, ligne 7.
Il y a des gens autour de toi. Que font-ils là ? Les inconscients, ils rient !
Ils ne comprennent pas qu’ils sont des enfants qui ne maitrisent rien, de petites coquilles de noix sur l’océan. Toi tu sais que leur pouvoir sur l’existence est faible, dérisoire, illusoire car toi aussi quand elle était là, tu te croyais invincible ! Et puis elle est parti et tu as compris la vanité qu’il y a à être heureux.

Tu regardes cette légion grouillante alignée sur le quai, ils sont comme des microbes sur une plaie infectée. Mais comment as-tu pu être aveugle à ce point ?

Alors son image te revient, encore.
Ses lèvres sur les tiennes, elle était dans tes bras quand vous vous retrouviez après le travail. Sa petite main dans la tienne. La tendresse et l’admiration que tu lisais dans ses grands yeux sombres alors que vous refaisiez le monde à la nuit tombée. Puis vous faisiez l’amour, la chaleur animale de son corps généreux pressé contre toi … la douceur de sa peau cannelle. Et le sourire d’enfant qu’elle te tendait en se réveillant à tes coté le matin. Tant de souvenirs, tant de rire, tant de rêve d’avenir ….. et tant de vide pour finir.

Elle est parti avec ce passé tellement plus riche que ton présent, si decevant …
Elle est parti mais tu sens que l’univers entier guette toujours son retour. Mais ...
… Elle est parti et elle ne reviendra plus, plus jamais. C’est terminé,
Elle est parti.

Tu es seul, prisonnier à perpétuité de ta propre vie, médiocre, et le temps fuit tellement lentement que perpétuité va être une éternité, une éternité froide et grise.

Allons mignonne, voir si la rose qui ce matin avait éclose se nécrose !
Finalement ils avaient raison, l’amour est comme une rose, belle et cruelle, qui une fois cueilli se fane.
Toutefois, avant de faire ce dernier pas vers la voie, tu souris à penser que cette rose sera le fumier d’une autre fleur que tu ne verras pas, et tu rentre chez toi.






 




Atelier du 10 janvier 2013


C'etait juste pour m'amuser !
Le theme étant qu'il fallait faire une étude de cas, comme les peintres ou les dessinateurs sur notre main gauche ....






Lettre à ma main gauche :



Bonjour main gauche main du diable,

Tu as bien pietre allure avec tes petites pattes malabiles aux ongles rongés, toute angoissée qu’on te reconaisse. Mutiles-tu aussi tes griffes sans utilitées car tu es trop couarde pour batailler ?
Tu es vêtu de la peau pale et lisse des travailleurs d’interieur, des petits d’hommes qui ne connaissent pas la vie, celle qui souffle dehors comme une tempête.

Main gauche main du diable, tes 5 doigts sont réunis autour d’un abdomen veiné, araignée hominidé qui se carapate sur ce papier. Tes pattes sont courtes comme ta pensée, celle de l’instantané : toucher, palper, attraper, frapper, casser. Mais dans ta paume ridée se lie ma destiné, ligne de chance méfiance, ligne de vie envie et ligne de coeur je meurs... Nain gauche, tu joues avec ma vie !

Helas, main gauche main du diable, tu as été bien possedée car tu portes l’anneau de l’esclavage. Ta maitresse te dresse. Tu la flatttes mais tu es trop gauche dans ta débauche. Jamais tu ne la satisfait, elle est toujours avide de plus de soumission. Araignée de chair, petite oisive  qui laisse sa soeur gratter sur ce cahier.

Au revoir main gauche main du diable, main faible et sinistre qui parade avec son anneau d’argent. Un jour tu comprendras, à mon dernier souffle, qui était vraiment ton maitre. Et tu te convulseras, et tu te crisperas et tu te raidiras, agonisante, les pattes battantes aux vents. Vulgaire araignée qui ne me sert que pour la symetrie, tenir un guidon et caresser mon chien. Je t’emporterai dans mon tombeau et inseparable nous visiterons le diable !


Chaleureusement,
Le gros bout de viande caché derriere ton poignet, moi.










Viviane Elisabeth Fauville, Julia DECK



Un premier roman bien écrit, mais j'avoue j'ai pas trop accroché ... des le début d'ailleurs !
D'abord le vouvoiement, ".. vous étes assise toutes les deux sur un rocking chair ..." Non je suis tout seul !
J'ai du mal avec cette mode qui me semble heureusement passé chez les auteurs.
Puis j'ai eu quelques soucis aussi avec quelques comparaison comme celle de la respiration d'un nourisson avec un metronome. Pour moi un metronome est bien plus sec comme son qu'une respiration d'enfant ... enfin c'est personnel :)

Apres comme le personnage principal a quelques soucis psychologique c'est pas toujours evident : un coup elle est avec sa mere, apres on apprends qu'elle est morte depuis longtemps, apres la mere reparait. L'intrigue même est basé la dessus... je ne vais pas spoiler !

Mise a part cela, c'est un livre qui se lit vite, on ne s'ennuie pas. Un livre sympa, ni plus , ni moins !



lundi 14 janvier 2013

Atelier du 3 janvier 2013



Ici il s'agissait d'une tentative d’écriture à partir d’un explicit : “C’était les premières larmes que le jeune homme eu versées.” d'Alexandre Dumas.







 
Tout était arrivée si vite …
Un groupe d’ados du secteur 4, celui des travailleurs certifiés de rang delta, complètement chargés en amphétamine, avait bousculé Claude alors que celui-ci voulait leur vendre, sous le manteau, un chat naturel. Sachant que le matériel génétique animal non-cloné avait été interdit par une loi de 2047 par le gouvernement d’ Europe Uni. Claude, jeune chômeur du secteur 12 qu’on aurait mieux fait d’appeler ghetto, avait besoin de ce business pour nourrir sa copine et son fiston de quelques mois.

Les habitants des secteurs aisés étaient friands de produit non-OGM, mais la petite bande de potes du secteur 4 voulait juste s’amuser avec le chat et Claude.
Or Claude était un dur et l’altercation avait mal tourné pour un des garçons qui était tombé sur l’asphalte et s’était brisé le cou.

Arrêté en moins d’une heure grâce à la télé-protection et aux patrouilles de drones, Claude avait croupi 4 mois à la prison de La Santé. Au parloir il avait appris par son frère que sa femme se prostituait pour survivre et nourrir le bébé, vu que les maigres aides alimentaires de l’état étaient régulièrement extorqué par les caïds du ghetto.
Claude avait alors tenté de s’évader mais fut balancé par un codétenu pour un shoot de méthadone.

Au terme de ces 4 mois de détention, il fut jugé et condamné pour vente d’animaux prohibés, meurtre et tentative d’évasion.
En 2060 avec les milliards d’êtres humains et le peu de rentabilité et de perspective pour ce genre d’individu sans éducation, le service automatique de justice avait rendu une sentence rapide : la perpétuité à très faible intensité.

Claude fut donc transféré à l’hôpital de justice de La Santé pour y être opéré. Le procédé était bien réglé, il s’agissait de décérébrer le prisonnier et de maintenir son cortex en vie. C’était peu coûteux à entretenir pour les corpos pénitentiaires et privé de tout ses sens le condamné avait tout le temps de réfléchir... Juste un petit stimulus de temps à autre pour qu’il ne s’endorme pas, car une trop longue absence d’influx nerveux extérieur conduisait à la mort cérébrale.

Le gardien lui avait dit qu’il avait de la chance car pour des crimes plus durs, ils programmaient de petits courants électriques continus ou en rafale pour que le supplicié souffre pour l’éternité ….enfin plutôt jusqu’à ce qu’on le débrancha, mais qui s’en souciait ?

Aussi Claude, attaché nu sur la table d’opération laser de l’hôpital, pris de vertige et de pitié pour ceux qu’il laissait, versa une larme.
C’était la première larme que le jeune homme eu versé.




Atelier du 19 decembre 2012


Voici ma participation à un concours de nouvelles dont le sujet était : derrière la porte ...


La vie cent portes.




Coup d'œil à ma montre 9h49.
On est mardi 19 décembre 2012, la veille de la fin du monde Maya au commissariat de Nanterre.

Je patiente dans une petite salle d’attente mal éclairée, assis sur un bancs fixés au sol, face à la porte du bureau du commissaire. Je suis venu pour la disparition de ma femme et ça fait un bon moment que je suis là, devant cette porte, à attendre qu’elle s’ouvre. Déjà la semaine dernière j’avais du patienter longtemps pour le signalement, sans parler du planton 'unidigiste' qui épelait ma déposition sur son clavier. Aujourd'hui, mon rendez-vous avec le commissaire semble prendre le même long chemin ….

Donc j’attends.
Coup d'œil à ma montre 9h57.
Le temps ne passe pas.
Rien à faire, il n'y a aucun de ces magasines jaunis, aucune de ces affiches naïves punaisées à la gloire de la police, aucun de ces mauvais tableaux aux murs. Rien à voir, juste un néon au plafond, un radiateur électrique, deux fenêtres quasi opaques, quatre bancs vides et la porte du commissaire .

C’est une porte comme je n’en ai pas vu beaucoup. On y a collé sur toute sa surface des miroirs, une mosaïque de carreaux de verre de la taille d’une main, posés cote à cote. A l’intérieur je discerne une silhouette ébouriffée, chétive et sombre avec des yeux trop grands qui me fixent, les miens. Mon reflet me regarde, emprisonné derrière la grille que dessinent les joints entre les carreaux du miroir.

J’attends et je m’ennuie.
Avoir à faire à la police c'est comme avoir à faire aux docteurs, tu sais comment tu y arrives mais tu ne sais jamais comment tu vas en ressortir !
Mais elle va s’ouvrir cette porte à la fin ?
Re-coup d'œil à ma montre 10h03.
A cette heure-ci je devrais être au bureau, chez Alba Assurance. Je n'ai pas prévenu mon chef de service mais je ne pense pas qu’il osera me faire de réflexion compte tenu de ma situation. Il n’avait rien dit à Émilie la semaine dernière quand elle est arrivée en retard parce qu'elle avait perdu ses clés, alors moi qui ai perdu ma femme ça devrait passer !
Coup d'œil à ma montre 10h05.
Pffffffff ….

C’est vraiment étrange d’avoir mis une porte comme ça dans un commissariat, avec des miroirs. Je pourrais peut-être utiliser cette porte dans mon livre… Pour le moment j’écris des nouvelles, que personne ne publie, mais un jour j’écrirai un livre, mon livre.

Coup d'œil machinal à ma montre 10h13.
Je surprends encore une fois ces yeux qui me regardent dans la porte.
C’est moi ce gars ? J'ai un reflet de névrosé. Il faudrait vraiment que je me tiennes plus droit et que j'arrête de ronger mes ongles.

J'ai calculé que je suis ici depuis 53 minutes, à respirer les odeurs écœurantes de détergents et à entendre la rumeur monotone d'un secrétariat tout proche, bloqué devant cette porte... 53 minutes !

Une porte, en fait, c’est comme la couverture d’un livre, sobre ou illustrée, pléiade ou noire polar, elle m'annonce ce que je vais trouver en l’ouvrant. Une porte blindée je m’attends à quelque chose de précieux, une porte de prison à de l’ennuie, une porte de WC à une histoire de délivrance... Mais comme les couvertures de bouquin, quelque fois, c’est trompeur. Par exemple au bureau, je passe une porte capitonnée de cuir brun et je pense trouver mon boss dans une ambiance feutrée et là, je tombe sur son fils qui jure comme un charretier parce que je l’ai dérangé pendant sa sieste matinale.
Il faut pas toujours croire à ce qu’on veut vendre sur la couverture d’un bouquin.
Et puis quelques fois, c’est pas la couverture, c'est l’auteur qui est mauvais … et souvent, l’auteur c’est moi !

Et puis cette porte dans laquelle je me vois ... ça veut dire quoi cette couverture ? Qu’est ce qu’il va y avoir à écrire ou d’écrit derrière ?
Les talons d’une femme qui claquent sur le carrelage noir et blanc. Elle s’assied sur un autre banc près d’une des fenêtres grillagées.
Coup d'œil à cette femme, belle brune habillé comme un sac. Elle me regarde.
Coup d'œil gêné à ma montre 10h26.
Long soupir …


En y réfléchissant je me rends compte que toute ma vie j’ai ouvert des portes depuis la vulve de ma mère jusqu’à l’entrée dans ce commissariat, des tonnes de portes sans même y prêter attention. Plein de portes de tous les formats, des portes d’école, des portes d'ascenseur, des portes de magasin, des portes de frigo … partout des portes … et à la longue toutes ces portes m’ont changé !

Il y a eu des portes à secrets, comme les portes du placard dans le couloir de chez mes parents que j’avais ouvertes dans ma jeunesse. J’y avais trouvé les revues porno de mon père. Une révélation ! C’est d’ailleurs depuis ce temps là que j’adore fouiller un peu partout.

Des portes douloureuses comme celle de la voiture de ma mère. Et une fois les portières de la petite Autobianchi verte refermées c’était un mélange entre les auto tamponneuses et les wagonnets des montagnes russes : une aventure toujours mouvementée ...voire même pénible le jour où elle referma la portière sur mes doigts.

Des portes malicieuses comme celle des toilettes de la cabane au fond du jardin de mon grand père qu’un beau jour je n’ai pas pu rouvrir. Quelle crise de claustrophobie ! Ça m'est resté, je teste toujours les serrures des toilettes avant de les fermer. En plus il en avait mis du temps pour venir me secourir, et ça l’avait bien fait rigoler !

Des portes magiques comme les portes automatiques de l’aéroport Roissy Charles De Gaule que je franchissais un matin de mai 2008 pour découvrir la Chine et, surprise de l’auteur, j'y ai aussi rencontré celle qui allait devenir mon épouse.

Des portes tragiques comme les lourdes portes de bois de cette église de région parisienne. Une fois passées, le texte avait été déclamé par un prêtre qui en avait l’habitude : un drame religieux où deux êtres se condamnent et s’enchainent devant un parterre d’invités; et personne ne bouge pour les aider à ne pas commettre cette connerie qu’on appelle le mariage.
Quelques portes miraculeuses aussi. Comme les portes blanches de l’hôpital où je venais visiter mon père, presqu'aussi sec qu'une feuille en automne sous les draps des hôpitaux de Paris. J’ai refermé cette porte sur lui et puis je me suis dit : “Et si c’était la dernière fois?”. Alors je l’ai ouverte à nouveau et je lui ai dit de prendre soin de lui et que je l’aimais. Il a sourit. J’ai refermé la porte rassuré en pensant à prévoir un grand repas pour son retour à la maison. Ce fut la dernière fois que je le voyais vivant.


J’en ai des catalogues de portes que j’ai franchi ! Et j’ai constaté que c’est souvent au delà des portes les plus anodines que j'ai eu le plus de surprise... Comme derrière celle de ma chambre il y a trois semaines. Je revenais de la gare vers 10 heure à cause d’une 'certaine catégorie du personnel’ qui était en grève. Et poussant cette banale porte peinte en blanc, déjà mille fois ouvertes, je découvrais Pierre, le voisin, et ma femme qui se caressaient les seins, il en avait autant qu’elle …

Mais j’entends que ça bouge dans le bureau.
Coup d'œil à ma montre 10h51.
Voila que mon reflet disparait, chassé du miroir par celui de la jeune femme assise près de la fenêtre. La porte s’est ouverte sur le commissaire, un homme gris, un peu épais, avec un piètre sourire accroché sous le nez.
- Veuillez entrer monsieur Delaporte.”

Il s’efface pour me laisser passer. Puis il me tend la main et m’indique un vieux fauteuil devant son bureau métallique sur lequel trône un classeur tel un gros livre, mon dossier ?

La pièce est petite et la lumière qui pénètre par les fenêtres grillagées, identiques à celles de la salle d’attente, semble salir les murs jaunâtres. Je prends place et je regarde mes chaussures qui m’ont porté jusque ici. Je suis mal à l’aise et je regrette presque mon attente devant la porte à observer mon image à travers elle.
Pas de coup d'œil à ma montre.

A son tour, lentement, dans un soupir, le commissaire s’assied au bureau et tire le scripte à lui.
Est-ce que je devrais tout lui dire où bien sait-il déjà tout ?
Peut-être que derrière une autre porte, celle d'un pénitencier, j’aurais le temps de l'écrire mon livre ?
 





lundi 7 janvier 2013

I am a hero, Kengo HANAZAWA






Un manga bien sympathique avec un héro attachant mais completement nevrosé au milieu de personnages qui ne le sont pas moins . L'auteur trace le portrait d'un mangaka, dont il n'est pas a douter qu'il a du s'inspirer de lui même.
L'histoire du de Hideo bascule peu a peu au cauchemard. C'est tres progressif avec des tranches de vie qui ne valent que par elle-meme et qui brisent le rythme, a la japonaise !

C'est bien dessiné , enfin à mon gout. Ca se lit tres bien. C'est un peu gore mais l'auteur ne se vautre pas dans l'horeur, il y a par dela une reflexion, tres critique, sur la societé, japonaise.
En même temps ca reste dans la mouvance de toute cette mode sur l'invasion de Zombis. Un theme qui traverse les frontieres de nos pays et qui revele un vrai malaise de societé où l'autre est un monstre qui nous veux du mal. 

J'ai bien aimé et j'attends le tome 7 en esperant qu'il ne tombera pas dans le film a zombie banal !














  




































L'immortel banni sur terre buvant seul sous la lune, Li PO










Un peu de poesie que diable !

Le livre, tres beau, dans la premiere partie est une biographie de Li PO, poete chinois du 8e siecle.
On y apprend sa vie mouvementée, ses talents d'épéiste, sa formation spirituelle, son arrivée à la cour impérial, les changements de regime, ses disgraces et ses réabilitations, ses exils, son amour pour la nature et la bonne chair, le vin en particulier et d'autres evenements de sa vie illustrés par des poemes de lui ou de ses comtemporains.

La seconde partie est réservée à ses poemes dont j'ai mis quelques pages plus bas. Ceux-ci sont calligraphié ce qui rajoute une touche esthetique à l'ouvrage.
Les lire m'ont transporté loin a flanc de montagne, sur des terrasses a boire au bords du fleuve jaune ou dans d'épaisse foret.

Ah si je pouvais le comprendre en VO ...


 








La nuit tombée, Antoine CHOPLIN


Un bon livre, presqu'une piece de theatre tant le nombre de personnage est  réduit et la moitié de l'action se passe entre une chambre et un salon. Dans l'autre partie souffle un vent de solitude et de mort dans les paysages abandonnés autour de Tchernobyle. C'est une Russie credible.
Un roman simple, efficace rempli de silence et de pudeur. J'en aurais voulu plus
 mais ce n'aurait plus été si efficace car tout est dit.



Carnets de massacre, Shintaro KAGO



Bon là je l'ai choisi sur Amazon et j'y suis allé a l'aveugle avec ces 13 contes cruels du grand Edô ...
D'abord à la reception j'ai decouvert que c'est du 18+ et à la lecture c'est du grand delire !!!
Enfin ca a le merite d'être original avec l'épidémie de trou, Pinochio en serial killer, les distributeurs humain, etc ... tout une galerie folle de personnages du ninja à l'inventeur en passant par le samourai et l'épouse au foyer ou la prostitué.
Je ne peux pas parler de perversité car c'est vraiment du grand delire ! C'est plein de rebondissements et d'anachronismes ... pas franchement fan mais c'est toujours bien de s'ouvrir de nouveaux horizon !